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Les personnages célèbres de la famille TURLURE

Le Baron TURELURE de la trilogie de l’écrivain Paul CLAUDEL

 

Les trois pièces de Claudel se situent :

  • la première : "l'Otage", sous l'Empire dont la fin se prévoit 

  • la seconde : "le Pain dur", sous Louis-Philippe le Roi-citoyen (1844), confrontent le destin de deux lignées dont seules les vicissitudes de l'Histoire ont pu mêler le sang, la noblesse terrienne des Coûfontaine fidèle au roi légitime et Toussaint Turelure, le fils défroqué, passé à la Révolution, de paysans du domaine. Turelure l'emporte sur Coûfontaine, il est au faîte du pouvoir, premier ministre et richissime. 

  • la troisième : "le Père humilié", se situe à Rome vers 1870-71. La ville est devenue la capitale de l'Italie et le Pape (le Père humilié) se tient pour prisonnier au Vatican. Ses deux neveux aiment Pensée, la descendante des Coûfontaine-Turelure, fille d'une juive de surcroît. Elle est aveugle, et tous trois sont des êtres d'une haute spiritualité. Coûfontaine a surmonté en Pensée, la bien nommée, la souillure Turelure, tout en ayant puisé dans cette souche vigoureuse une promesse d'avenir. Tout un demi-siècle d'histoire de l'Europe, magnifiquement, sous-tend la trilogie.

 

Toussaint Turelure est dans "l'Otage" et "le Pain dur" un personnage au tempérament généreux, plein de vie, de verve, immense, haut en couleurs et emblématique du bouleversement de la société alors survenu.

 

"Le Pain dur"

Paul Claudel , catholique romain, grand écrivain et auteur dramatique français qui a subi à 18 ans deux épreuves décisives : la lecture de Rimbaud et , le jour de Noël , une sorte d'illumination à Notre-Dame. Pendant les quatre années qui ont suivi, Claudel a vécu douloureusement , à la fois à sa conversion et à sa vocation de dramaturge.

...Ce que notre jeunesse a rêvé, ce que n'ont pu faire nos armes et le génie d'un grand homme, la science le réalise ! Cette terre, cette maison, ce bien héréditaire de notre antique famille, je veux les consacrer au développement de nos forces économiques… (Toussaint Turelure, Pair de France, Maréchal Comte de Coûfontaine, Président du Conseil des Ministres, comme il aime se définir lui-même ) 

L'action se situe en 1830, alors que s'instaure en France la monarchie constitutionnelle , que débute la colonisation de l'Algérie , que la Pologne est partagée entre les trois empires de Russie, d'Autriche et de Prusse, et que s'amorce l'essor industriel et technologique qui va mettre définitivement la bourgeoisie aux commandes de la société. C'est le portrait d'un monde en décomposition où les idéaux collectifs et révolutionnaires qui avaient secoué le 18 ème siècle, cèdent le pas à la seule défense des intérêts particuliers et au pragmatisme économique. 

Sichel ( femme juive s'adressant à Lumir, polonaise) : Vous avez encore une patrie sur terre. Vous avez une place qui de droit est à vous, pas à d'autres. On ne vous a pas extirpés. Mais nous, Juifs, il n'y a pas un petit bout de terre aussi large qu'une pièce d'or, sur laquelle nous puissions mettre le pied et dire : c'est à nous, c'est nous, c'est chez nous, cela a été fait pour nous. Dieu seul est à nous. Quelle singulière histoire ! La prise de Jérusalem (bon Dieu ! qui est-ce qui s'occupe de Jérusalem ! )

Un drame en trois actes de Paul Claudel écrit en 1913, publié en 1918 et créé au Théâtre de l'Atelier à Paris le samedi 12 mars 1949 dans une mise en scène du célèbre André Barsacq, avec des comédiens de tout premier plan , disparus aujourd'hui : Pierre Renoir , Germaine Montero, Jany Holt, Jean Servais, P-J. Moncorbier. 

Frédéric Dussenne ( metteur en scène) : Cette pièce constitue le centre de la trilogie des Coufontaines, qui débute avec L'Otage et se termine avec Le Père Humilié. Claudel entendait faire une sorte de revue du 19ème siècle. Il y est question de l'Histoire, mais pas au sens scientifique. La pièce se situe donc dans le temps - 1830 - mais un jeu subtil d'anachronismes, d'analogies et de troublantes prémonitions la rattache où elle est écrite mais aussi à l'époque de sa création . J'y vois pour ma part une analogie avec notre fin de siècle. 

Paul Claudel a abordé ici le problème de la rupture des frontières et du mélange des races au 19 ème siècle. La question essentielle que pose Claudel dans Le Pain dur, c'est la survie spirituelle dans la société Tous les personnages du Pain dur , à l'exception de Lumir, sont des êtres qui refusent leur vocation divine. Une fable aux allures de polar sarcastique qui résonne comme un signal d'alarme. 

Sichel : Je ne suis pas Sichel ! C'est le vieux qui m'appelle ainsi. Il ne se souvient d'aucun nom, moitié insolence, moitié imbécillité , et nous rebaptise tous si je peux dire. 

Résumé de la pièce :

Toussaint Turelure , l'ancien révolutionnaire , est devenu conservateur et chante à qui veut l'entendre la Propriété, la Légalité et l'Industrie. Dans la bibliothèque conventuelle de Coufontaine, le portrait du roi bourgeois, S.M. Louis-Philippe Ier, a remplacé le vieux Christ de bronze massif. Le chemin de fer vient d'atteindre Coufontaine. Demain, il touchera le Rhin , après-demain il joindra l'Orient . Turelure , sacrifiant aux grandes nécessités économiques, transforme la vieille maison en papeterie et liquide ses terres entre les mains d'un usurier juif allemand , Ali. Le vieux soldat de Turelure est devenu peureux et avare, et la proie de Sigel , sa maîtresse et fille d'Ali. Son fils , Louis , est parti en Algérie où il poursuit , sans aucun succès, le rêve de conquérir et d'humaniser la terre ; Louis a dû s'endetter , signant pour dix :mille francs des traites qu'il ne peut acquitter, acceptant le prêt d'une somme égale qui lui a été offerte par son amie, Lumir, une patriote polonaise. Mais cette somme n'appartenait pas à Lumir , elle n'était qu'un dépôt fait à son père par le mouvement national polonais. Ainsi ,pour sauver Louis, a-t-elle compromis les chances de résurrection de sa patrie... 

Une partie de cartes avec cinq joueurs patibulaires, emblématiques de leur époque comme les figures d'un jeu de Tarot : capitalisme industriel(Turelure), colonialisme(Louis), nationalisme (Lumir), arrivisme (Sichel), matérialisme économique (Ali). 

La pièce commence au moment où Lumir veut obtenir à tout prix les vingt mille francs qui sauveraient Louis et lui permettraient de rendre à ses compagnons polonais l' argent qu'elle a elle-même prêté. Le vieil avare qu'est Turelure ne veut rien entendre à moins que la jeune Lumirne consente à l'épouser. Mais on annonce le retour de Louis... 

Turelure : Qui a dit à Louis de venir ? 
Sichel : Mais je ne sais pas s'il vient. 
Turelure : J'espère que non. J'ai horreur des scènes et des violences. Il n'y a rien de si dangereux pour moi. 
Sichel : Avez-vous peur de lui ? 
Turelure : Je suis vieux et je n'aime pas les violences . Quand il me tuerait , il n'aura pas un sou de moi ! 
Sichel : Il ne songe pas à tuer son père. 
Turelure : Nous verrons bien qui crèvera le premier. 
Sichel : Tout de même , vous êtes le plus vieux. 
Turelure : Pas si vieux qu'il croit ! 
Sichel : Qui l'a prévenu, je me le demande ? 
Turelure : Toi, poison !

Une pièce difficile d'approche mais d'une magnifique écriture qui peut dépasser parfois notre entendement en cette fin de vingtième siècle. De longues scènes. vibrantes, cruelles, violentes, denses. Du vrai théâtre à texte. 

Lumir : Louis ! Ecoute-moi, soldat de la Légion Etrangère ! Tous les deux , nous avons servi sur la terre d'Afrique , sous un drapeau qui n'est pas le nôtre, pour une cause qui ne nous intéresse pas. Sans amis, sans argent, sans famille, sans maître, sans Dieu, estimant que ce n'est pas trop de l'esclavage pour payer cette demi-liberté ! Il reste l'Honneur ! Si Dieu existait, oui, si Dieu existait ! 

En Novembre 2000, la mise en scène de Frédéric Dussenne à Bruxelles est d'une grande sobriété, laissant au texte et aux personnages tout leurs impacts et valeurs. Bonne idée que celle de figer les personnages en fond de décor ( les comédiens ne quittent jamais le plateau) lorsque ceux-ci ne font pas partie d'une scène. La pièce se termine avec un extrait du discours du Général De Gaulleà Alger le 4 juin 1958 " Je vous ai compris " .

Le théâtre de Claudel est incongru par rapport aux traditions occidentales , par le
dépouillement de l'espace , la discontinuité des séquences , le jeu délibéré avec l'impossible et la dérision, la multiplicité des personnages, le recours au sublime à la fois passionnel et religieux, la force du lyrisme et la présence caractéristique dans sa dramaturgie d'images scéniques choc.Claudel possédait un sens unique de la scène à faire, de la grande confrontation, de la contradiction entre l'agrandissement épique de la fable et la solitude du héros. C'est une des grandes oeuvres théâtrales de l'humanité par la puissance des conflits et la force poétique de l'écriture. 

Turelure : Je suis perdu , je ne suis entouré que de figures impitoyables. Voici mon fils, et je me tiens au milieu de ces deux femmes qui me conduisent à la mort avec un sourire funèbre. 
Louis : Est-ce que vous y croyez ? 
Turelure : J'y crois ! je suis le seul croyant et votre bestialité me fait horreur ! 
J'y crois de tout mon coeur ! Je suis un bon catholique à la manière de Voltaire !

Le peintre Jean-Baptiste Joseph TURLURE :

 

Peintre de portraits et de scènes de genre, miniaturiste

né à Arras (paroisse Saint - Nicolas de Lattre) le 11 octobre 1761, mort à Arras le 7 septembre 1816.

On possède peu de renseignements sur la vie de JB TURLURE. Lors du second mariage de son frère, l'ancien terroriste Alexandre Joseph TURLURE (Arras, le 16 mars 1812), il habitait Paris. Trois ans plus tard, il fut recensé avec sa femme, Henriette Blondot, et leurs deux fils Henty, 13 ans et Emmanuel, 9 ans (AD M 3718, section D, n°1210). Son acte de décès le dit peintre en miniatures.

L'oeuvre est aussi peu connue que l'homme. Très dispersée, elle est de plus anonyme, si l'on en croit V Advielle, qui indique que le peintre ne signait pas ses productions. Les deux toiles que le Musée d’Arras conservait avant la guerre de 1914-1918, ont disparu : "le Portrait de Sothieu" (h., 33 x 44, offert par L. Gauthier en 1844) et "Scène d'intérieur", qui représentait la Famille de l'imprimeur Bocquet en train de lire (h., daté du 6 novembre 1809, 8O x 96 donné par R. Brissy en 1878). Les tableaux cités au XIXème sciècle ne sont pas localisés actuellement : "Portraits du duc et de la duchesse de Choiseul - Praslin", "Portraits de Mr et Mme Leducq" (coll. Brissy d'Arras, en 1868), "Portefaix" (portrait en pied qui figurait en 1868 dans la salle de réunion de la corporation). Nous avons pu retrouver deux effigies d'assez mauvaise qualité, un homme et une femme, qui lui sont attribuées (coll. particulière Archicourt). Signalons aussi un portrait de député, gravé par Voyez et édité à Paris par Déjabin, signé TURLURE (épreuve AD, 4J472/62).

Portrait de M. SIMON

Cultivateur et Conseiller en l'Election de Neufchatel, Député du Baillage de Caux en 1789

Gravé par Jean-Baptiste TURLURE

"La Lettre"

 

Huile sur panneau

 

19 x 17,5 cm

 

"Albert Billion fr. Arras,Captain of 152nd Line Infantry Reg." Jean-Bapt.Turlure

Huile sur Toile 61 x 51 cm

Here, we are dealing with an extremely rare (based on the sitter's uniform, which was only utilized for 18 months in the years 1813/14) oil portrait of a redingote clad young captain (see his epaulettes) of the Napoleonic 152nd (see the regiment's number on his shako and regiment's name - "152eme Regiment de Ligne" - on barrel in the tent (image nr.8)) Line Infantry Regiment. His name is mentioned in the authentic legend on verso (original label glued onto the stretcher - see our image nr.11): "Albert Billion /troisieme fils de Monsieur Francois Joseph Billion… due Lieutenant civil /… et de dame Caroline Noël /Il servi le France dans les regiments d'infanterie ou d'artillerie…/ a… ans… Commandant, ne a Arras /decede a Berck s/mer Pas-de-Calais vers 1867-68". 
Hence, we come to realize that this young captain was a son of the well-known French politician, Francois Joseph Billion (1752 Arras, department Pas-de-Calais - 1829 ibidem) and his wife Caroline, nee Noël. Billion the father was a judge (Lieutenant Civil) in Arras and - between 1795 and 1799 - a Deputy representing Arras at the "Conceil des Cinq-Cents" ("The Council of Five Hundred", which was the Lower House of the legislature of France during the period of Directory). 
The documents that are discoverable on the Web, besides offering a short biography of Billion the father, also inform us that the latter had only one child, namely the son Francois Rodige Billion (b. 1781). However, based on the legend on verso of "our" portrait", this is an error. In fact, Francois Joseph Billion and his wife Caroline must have had at least three sons, for the legend (see above) refers to the sitter as their "troisieme" (third) son. Clearly, also the sitter's nephew, son of elder brother Francois Rodige was named after him - Henry Albert Billion (b. 1810). 
Further, the legend tells us that Albert Billion, alike his father, was also born in Arras, that he served in one of the infantry or artillery regiments (according to the uniform worn in this portrait, he did indeed serve in the infantry or, to be exact, the 152nd Line Infantry Regiment), and that he died either in 1867 or 1868 in commune Berck-sur-mer, in the same department Pas-de-Calais. 
In our (dated 1813) portrait, he appears to be around 20, which prompts us to estimate that he was born sometime in the early 1790s. 

Yet, what is most important in this portrait, is not the identity of its sitter, but the aforementioned 152nd Line Infantry Regiment itself. 

This particular unit of the Napoleonic Army was founded on the 12th of January 1813 by way of merger of four cohorts of the Garde Nationale: the 18th, 19th, 53rd, and 54th. At the time of merger, the 53rd and 54th cohorts were manned with 426 natives of (exclusively) department Pas-de-Calais (sic!). Before being merged into the 152nd Line Infantry Regiment (12th of January 1813), both of these cohorts took part in the Russian Campaign of 1812. Hence, "our" Captain Billion (back then he was probably still a lieutenant (moreover, we initially suspected that he commissioned this portrait to mark his promotion to captain in 1813) and his comrades witnessed the atrocities of this war first-hand, and must have been among the few men who returned from Russia. He fought in ranks of the 152nd Line Infantry Regiment at Loewenberg (19-21 August 1813), Golberg and Katzbach (26-27 August 1813), Bischofswerde (13 September 1813), Leipzig (16-19 October 1813), Cologne (December 1813), Mainz (February 1814), and partook in the siege of Strasbourg (spring 1814). 
At the beginning of the 1st Bourbon Restoration, on the 15th of July 1814, the 152nd Line Infantry Regiment was disbanded. 
The officers' uniform of this unit is so scarcely known that we were unable to find any Web images of it. Thus, this portrait represents a significant object of study for any uniformologist specializing in Napoleonica.

The signature in lower left area (which was difficulty to read) finally turned out to be that of Arras portraitist Jean-Baptiste Turlure, what means the portrait was made not by reason of promotion to captain but because of sitter's short vacation which he spent at home!

According to Thieme-Becker, Jean-Baptiste Turlure is known as author of a group portrait of Family Bocquet in Museum of Arras; this painting bears on verso inscription "Fait par J.-B. Turlure en 1809" (see our image nr.12). Besides that we found on Web information that Turlure was "imitateur" or "pasticheur" (i.e. worked in manner) of Arras portraitist Dominique Doncre (1743-1820) what could be a sign that he was a pupil of latter...

Provenance: private collection, Hazebrouck, region Nord-Pas-de-Calais (sic!), France

 

A-J TURLURE de Saint - Omer (62)

Il présente à la Société populaire des Montagnards de Saint - Omer une demande adoptée par elle le 6 ème jour de la deuxième décade du 1er mois de l'an II de la République une et indivisible, adressée à la Convention Nationale, une demande de "ne pas dissoudre la Convention avant d'avoir parachevé son oeuvre". 

-St Omer, imp JB Gougeon (s.d) In 4°, P3

Soldat de l’Empire TURLURE mène la révolte à l’île de Haïti contre l’esclavage, prône l’indépendance et la République est crée.

Jean-Baptiste TURLURE de Mesnil Jourdain - Louviers (27) reçoit la Médaille de Sainte - Hélène en 1857

Le Soldat de l’Empire TURLURE reçoit le Légion d'Honneur en 1802

Le célèbre trouvère Robin TURELURE

 

Famille TURLURE de VELLECOUR

A ce jour nous savons qu'elle était de la région de Metz en  fin XVIIIème  siècle,

liée par le mariage aux nobles familles de : de LASSUS, de GARGAN et de BEAUFFORT !

"Voici quelques détails biographiques sur François de Vellecour qui ne manquent pas d'un certain intérêt historique :

Il naquit a Paris, le 02 mars 1742, de Nicolas Turlure de Vellecour et de Françoise Le Bourguignon de Bertherault. Après avoir été enseigne, puis lieutenant au régiment (le Touraine, il fut nommé successivement commissaire des guerres, commissaire principal, intendant de l'armée de Jaucourt pour l'expédition de Genève, commissaire ordonnateur principal des guerres à Thionville, Sierck et Rodemach. En l789, il fut élu député de la no­blesse du bailliage de Thionville aux États généraux. 

Au commencement de la Révo­lution, après avoir été incarcéré, Nicolas Turlure de Vellecour émigra et se rendit a I'armée des princes, puis à l'armée de Condé, dont il fut créé l'intendant général en 1794. Le marquis d’Equevilly parle ainsi de cette nomination : «  Le prince de Condé ayant reconnu la nécessité d’avoir à la tête d'une administration que la nouvelle situation rendait assez considérable, un homme susceptible d'en embrasser tous les détails, avait appelé M. Nicolas Turlure de Vellecour, commissaire ordonnateur très versé dans cette partie et qui en avait particulièrement donné des preuves pendant la pénible campagne de 1772, ou il avait été, chargé, après la retraite de M. de Calonne, des détails administratifs de cette armée. » (Campagnes du corps de Condé, t. 1, p. 373.) Th. Muretrend la même justice à Nicolas Turlure de Vellecour dans son Histoire de l'armée de Condé, t. 1, 1). 2M. 

En 1799, Nicolas Turlure de Vellecour se rendit à Londres où il obtint des fonds et fit agréer au ministère anglais un plan d’or­ganisation pour le corps royaliste. Dans son Histoire des émigrés. t. 11, p. 340, Forneron fait entendre que Nicolas Turlure de Vellecour quitta l'Angleterre mécontent du comte d'Artois. Il alla ensuite a Mittau on il entra avec voix délibérative au comité de Louis XVIII, dans l'intimité duquel il vécut et qui le chargea de remplacer le duc d’Aumont dans l'ad­ministration de sa maison. 

Revenu à l’armée de condé en1801. Nicolas Turlure de Vellecour termina avec le général anglais Crawfort, le travail de licenciement de cette armée. Il rentra en France après la dis­solution de ce corps. En 1804, il se trouva impliqué dans une prétendue conspiration dont son ami le baron de La Rochefoucauld aurait été le chef. A Sainte‑Hélène, Napoléon se rappelait cette affaire qui n'était sans doute que l’oeuvre de la police : « ,Ce M. de la Rochefoucauld organisait à Paris. dans l'intérêt du roi encore alors à Mittau. une conspiration dont le premier coup devait être la mort du chef du gouvernement. Ce M. de La Rochefoucauld a fini en prison après quatre ou cinq ans de détention. Quelqu'un ayant procuré les fils de cette affaire, un affidé de la police entra dans la conspiration pour en devenir un des agents les plus actifs. Celui ci fut prendre des lettres de créance dans un château de Lorraine, auprès d'un vieux gentilhomme qui avait tenu un rang distingué à l'armée de Condé et devait son retour à l'amnistie du premier consul. C'était lui qui était chargé d'accréditer et de procurer les moyens de parvenir jusqu'à Louis XVIII. à Ce bon et brave gentilhomme, il faut lui rendre cette justice, disait l'Empereur, ne s'y prêta qu'avec beaucoup de peine et une extrême répugnance, il était désormais bien tard, observait il, pour revenir a de pareilles entreprises. la France commençait a goûter le repos.... et il protestait surtout de son éloignement absolu a voir courir le moindre danger au premier consul. 

Après avoir vu plusieurs fois Louis XVIII à Mittau, l’agent revint connaissant tout; on arrêta M. de La Rochefoucauld et sa bande. » (Mémorial de Sainte Hélène, Paris, Barbezat, 1830, t. XVIII, p. 187.) Ce que Napoléon n'a pas rappelé, c'est que Nicolas Turlure de Vellecour fut arrêté et détenu un an au secret, avec le baron de La Rochefoucauld, qui ne mourut pas en prison, comme le croyait Napoléon, et qui eut une assez haute positon sous la Restauration. (Biographie universelle, suppl. l., t. LXXIX, p. 288.) Quant à Nicolas Turlure de Vellecour. il n'obtint pas une faveur, ce qu'il attribuait à la haine de M. de Blacas. Il mourut dans son château de Blettange, le 28 novembre 1829, conservant jusqu'à la fin de sa longue vie toute son intelligence et une mémoire qui lui permettait, à l'exemple de Louis XVIII, de citer de nombreux vers d’Horace et de Virgile"

                                                                                                                                                                Propos de Monsieur Bruno de Couet

...A la fin de l'histoire du catharisme... 

En 1423, les serments prêtés par les officiers de l’Inquisition d'Albi à l’insu de leur évêque seront révoqués et les plaintes à Rome n’y feront rien. Les pontifes soutiendront en général leurs officiers, tel l’inquisiteur Pierre Turelure en 1441, en conflit avec les évêques languedociens et recevant l’appui officiel et ferme du pape Eugène IV. Il faudra attendre le XVIe siècle pour voir l’Inquisition relever des tribunaux royaux, le titre d’Inquisiteur dans l’Eglise ne devenant que purement nominal.

 

... et aussi nos contemporains Robert TURLURE le décorateur ensemblier de cinéma qui oeuvra avec les plus grands cinéaste de son époque,

Philippe TURLURE le décorateur de théâtre et de cinéma récompensé à Hollywood avec l'Oscar de la meilleure direction artistique en 1996 pour Evita.

etc...

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

 

Il existe un type de greffe

 

qui s'appelle TURLURE !

 

...du nom de son inventeur.

Girouette, Turlur et Compagnie
 
de François DESCHAMPS  (Librairie Ch. Delagrave-Paris)
Dix sept contes dont "Asinus, Asinum, Fricat... Lorsque le Roi de France faisait une escapade discrète, il se faisait appeler TURLUR...
 
"Roméo et Juliette, Sur le Piton érotique, Turlure
 
de Paul-Gabriel DULAC (Editions Dédicaces)
 

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